Deux à trois mois après notre surfaçage, vient la réévaluation. Cette étape clôture la thérapie initiale. Elle va permettre d’apprécier le bénéfice de notre premier traitement et d’évaluer les besoins de traitements complémentaires.
En pratique, trois paramètres seront essentiellement analysés.
L’analyse rigoureuse de ces trois repères permettra d’évaluer si le succès de notre traitement a été rencontré, d’une part au niveau du patient dans son ensemble et d’autre part au niveau de chaque site.
On pourra raisonnablement parler de succès global lorsque 75 % des sites malades ont été traités. Quant aux critères de succès se rapportant au site, nous recherchons une profondeur de poche inférieure à 5 mm sans trace de saignement au sondage.
Différentes situations peuvent se présenter lors de cette première évaluation :
Dans cette situation, une parodontite ne peut être stabilisée. Le patient doit être persuadé qu’un contrôle de plaque est une nécessité absolue dans la poursuite de son traitement, faute de quoi toutes manoeuvres thérapeutiques devront être suspendues en l’attente d’un résultat positif.
Dans ces cas, la maladie parodontale est considérée comme stabilisée, la phase de maintenance peut être envisagée.
Si quelques sites ont été réfractaires à notre traitement initial ou si, malgré une légère amélioration, leur état ne peut prédire une stabilité à long terme, un traitement complémentaire localisé (chirurgical ou non) sera indiqué.
Si, après la thérapeutique initiale, l’ensemble des paramètres cliniques révèle toujours une inflammation générale des tissus parodontaux, voire une aggravation de la situation initiale, plusieurs hypothèses, qui peuvent s’additionner, sont alors possibles :